Surprise le 11 juin dernier pour notre correspondant Yvon Perchoc en voyant approcher le Dumont d’Urville dans le chenal de Fort de France ! Une superbe mâchoire de requin a été peinte sur l’étrave.
En provenance de Boston (USA), le méthanier français Gaselys est au mouillage sur rade durant ce week-end avant de s’amarrer la semaine prochaine au quai des réparations n°1. Il sera ensuite échoué dans la forme de radoub n° 3 pour un arrêt technique de six à huit semaines aux chantiers navals Damen. photo : Yannick Le Bris
L’Astrolabe est à Concarneau depuis mi-janvier. Construit en Pologne et actuellement en travaux d’armement par les chantiers Piriou, ce navire polaire de 72 m, commandé par les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) devrait être livré en septembre prochain. Il remplacera le patrouilleur austral Albatros de la Marine nationale, retiré du service il y a un an, ainsi que le navire logistique dont il va reprendre le nom et qui assure depuis 1988 le ravitaillement des bases antarctiques française. Il sera armé par 2 équipages de la Marine nationale. Le patrouilleur polaire (PLV : Polar Logistic Vessel) effectuera des missions de surveillance des zones économiques exclusives françaises de l’océan Indien et des missions logistiques au profit des TAAF et de l’Institut Polaire Paul-Emile-Victor (ravitaillement des bases antarctiques de Dumont d’Urville et Concordia). Photo : Yannick Le Bris
Les samedi 28 et dimanche 29 janvier, les chasseurs de mines « Cassiopée » et « Andromède » vont être grutés sur le cargo transporteur de colis lourds HHL Fremantle, un navire affrété spécialisé, en vue d’un déploiement opérationnel des 2 navires de la Marine nationale qui aura lieu de février à juin en océan Indien et dans le Golfe Arabo-Persique.
Déjà mené en 2013 et 2015, ce mode d’action innovant permet d’optimiser le potentiel matériel et humain d’un groupe de guerre des mines, amené à se déployer loin de nos bases métropolitaines. Le HHL Fremantle devrait appareiller une fois ces opérations terminées et faire route vers Abou Dabi qu’il atteindra fin février. Photo : Yannick Le Bris
Le jeudi 26 janvier 2017 à 7 heures, 49 minutes et 30 secondes TU, Francis joyon et ses équipiers sur le maxi trimaran IDEC Sport se sont emparés du Trophée Jules Verne après 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes de navigation depuis Ouessant. Ils améliorent le précédent record de 4 jours, 14 heures, 12 minutes et 23 secondes. Photo : Yannick Le Bris
L’imposante drague autoporteuse à élindes traînantes Leiv Eiriksson est entrée le 20 janvier au bassin 2 du port de commerce de Brest. Construite en Espagne au chantier LaNaval de Sestao (Nord de l’agglomération de Bilbao) elle est en service depuis septembre 2009. Avec son sister-ship Cristobal Colon, elle est la drague la plus grande du monde. D’une longueur de 223 mètres pour 41 de large elle peut draguer jusqu’à une profondeur de 155 m.
Principe de fonctionnement :
Une drague autoporteuse suceuse (THSD) s’emploie principalement pour draguer des matériaux meubles comme le sable, l’argile ou le gravier. Une ou deux élindes traînantes équipées d’un bec d’élinde sont descendues sur le fond de la mer, le bec étant traîné sur celui-ci. Un système de pompage aspire un mélange de sable ou de terres et d’eau, puis le déverse dans la « trémie » (cale du navire). Une fois complètement chargé, le bateau se rend sur le site de déchargement où les matières peuvent être déversées au fond de la mer par des portes de fond ou valorisées au moyen de la technique de projection dite à l’américaine (rainbowing). Une autre possibilité consiste à refouler le matériau dans une conduite flottante jusque sur le rivage où il servira à gagner des terres sur la mer.
Le navigateur breton Thomas Coville a été accueilli triomphalement ce matin au port de commerce de Brest après avoir pulvérisé sur son maxi-trimaran Sodebo Ultim’ le record du tour du monde à la voile en solitaire et sans escale en 49 jours, 3 heures, 7 minutes et 38 secondes. Photos : Yannick Le Bris
Le maxi trimaran IDEC Sport de Francis Joyon a quitté Brest vendredi 16 décembre 2016 à 6h30 pour rejoindre la ligne de départ du Trophée Jules Verne au large d’Ouessant. Le trimaran a coupé cette ligne à 9h19. (Vidéo : Yannick Le Bris)
La Confiance, premier d’une série de deux patrouilleurs légers, a quitté la base navale de Brest le 22 novembre à 15h00. Conçus par le cabinet d’architecture navale Mauric et construits par la SOCARENAM à saint-Malo puis à Boulogne-sur-Mer en 2015 et 2016, les patrouilleurs légers guyanais (PLG) sont des unités modernes, construites selon les normes maritimes civiles et les exigences particulières de la Marine nationale. ils répondent à un besoin militaire, en tenant compte des contraintes spécifiques de la Guyane, liées au climat tropical comme aux missions, conduites au large comme en eaux peu profondes. Les patrouilleurs légers guyanais renouvellent la flotte de surface guyanaise. Ils remplacent les P400 qui y sont basés, la Capricieuse et la Gracieuse, respectivement mis en service en 1986 et 1987. La Confiance sera rejointe par La Résolue, livrée début 2017.
Longueur : 61 mètres
Largeur : 9.50 mètres
Vitesse maximale : 21 nœuds
Déplacement : 700 tonnes
Autonomie : 14 jours
Equipage : 24 personnes